COMMUNIQUÉ : Les organismes communautaires s’attendent à un meilleur soutien
Saint-Jérôme, 10 juin 2020 – Dans un contexte où le gouvernement n’a jamais autant compté sur les organismes communautaires pour soutenir les personnes en situation de vulnérabilité, le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) déplore les difficultés d’accès aux différents fonds d’urgence et le manque de soutien financier récurrent de la part du gouvernement.
« Les groupes communautaires sont essentiels au filet social du Québec. Ce sont 75 M$ de plus qui devaient être injectés à la mission des organismes et ce, avant même le contexte de pandémie et tout ce que cette situation a entraîné pour les organismes » affirme Stéphanie Gaussirand, présidente du ROCL.
Les groupes sont arrivés en situation de crise sans les ressources pour y faire face et les besoins ne cessent d’augmenter. Alors que les fonds d’urgence supplémentaires sont souvent déployés de manière désordonnée, le peu de soutien financier s’accompagne de nouveaux défis administratifs et de grandes variations dans les consignes données aux organismes. La Coalition Avenir Québec (CAQ) s’était pourtant engagée à faciliter les procédures administratives et à mieux soutenir les organismes communautaires lors de la campagne électorale.
« Le gouvernement doit cesser d’infliger de la pression additionnelle sur les organismes qui jonglent déjà avec peu de moyens pour répondre aux besoins de la population. Notre capacité d’agir est mise en péril et on ne peut pas répondre à l’accroissement des besoins sans d’abord simplifier les procédures administratives dont la reddition de comptes, afin de permettre aux organismes de se concentrer sur leur travail auprès des citoyennes et citoyens de la région. À quelques semaines de l’énoncé complémentaire au budget 2020-2021, nous demandons aussi au gouvernement de maintenir et de bonifier ses engagements » poursuit Benoit Larocque, coordonnateur du ROCL.
Dans un contexte où les organismes ont durement été touchés par la crise et où les équipes font preuve de courage et d’innovation pour imaginer la poursuite et la reprise des activités, nous réclamons du gouvernement qu’il respecte ses engagements électoraux : « Un meilleur soutien, une plus grande reconnaissance et une simplification des procédures administratives pour l’obtention de financements pour tous ces organismes qui répondent à une multitude de besoins exacerbés par la crise » conclu M. Larocque.
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