Communiqué : Impacts de la pandémie sur les organismes communautaires des Laurentides : une priorité du ROCL pour la prochaine année

Réunis en lac à l’épaule le 22 et 23 juin dernier à l’auberge du Vieux Foyer à Val-David, le nouveau conseil d’administration du Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) et la permanence ont profité de ces retrouvailles animées pour discuter des orientations et déterminer les priorités de la prochaine année.

Fidèle à sa mission dédiée à soutenir les groupes d’action communautaire en défendant leur autonomie et en faisant connaître leur apport essentiel à la communauté, le ROCL a complété cette année la diffusion de 5 capsules vidéo informatives sur le milieu communautaire et l’action communautaire autonome. Disponibles sur youtube, ces capsules ont une visée large et sont disponibles gratuitement tant pour les groupes membres que les institutions d’enseignements et les partenaires.

Par ailleurs, avec le déconfinement récemment amorcé, le ROCL devra inévitablement se pencher sur les conséquences de la crise sanitaire dans les groupes communautaires et soutenir les membres, les coordinations et les conseils d’administration devant de nouvelles réalités sociales. Avec la culture de l’urgence qui s’est installée pour répondre à l’augmentation et à la variété des demandes, ajoutée au manque de reconnaissance chronique de l’expertise des travailleuses et travailleurs du communautaire, le ROCL a amorcé le tournage d’un web-documentaire co-réalisé avec Valmédia. Vortex pandémique laissera la parole aux personnes qui travaillent dans le milieu communautaire et qui sont des témoins privilégiés des nouvelles réalités et de la détresse sociale mises en lumière par la pandémie. Un lancement public de ce web-documentaire aura lieu à l’automne.

Devant les besoins criants d’une population qui se tourne plus que jamais vers les organismes communautaires pour répondre à leurs besoins, le ROCL s’affairera à son substantiel plan de travail 2021-2022, lequel prévoie d’ailleurs l’embauche d’une cinquième ressource à l’automne 2021 pour compléter l’équipe et mener à terme tous les projets.

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COMMUNIQUÉ : Les organismes communautaires s’attendent à un meilleur soutien

Les organismes communautaires se sont récemment mobilisés dans le cadre de la journée mondiale de la justice sociale et à l’aube du prochain budget provincial pour mettre en lumière les besoins criants et la détresse sociale exacerbée par la pandémie.

C’est dans le cadre de la Campagne Engagez-vous pour le communautaire, grande campagne nationale de mobilisation depuis 2016 qui vise une société plus juste où les droits humains sont pleinement respectés, que le Regroupement des organismes communautaire des Laurentides (ROCL) a travaillé avec ses groupes membres pour interpeller les éluEs des Laurentides.

«La pandémie a rendu vulnérable bien des personnes et jamais on a autant eu besoin du communautaire. Pendant que des milliards de dollars sont injectés dans l’économie mondiale, il y a un nombre important de gens qui souffrent de la crise économique et sanitaire. Les organismes ont toujours été là, sur le terrain, pour soutenir directement les personnes dans le besoin mais depuis un an, on note un accroissement des demandes et de la variété de celles-ci, parce que la pandémie est venue mettre en lumière des fragilités qui étaient déjà présentes. Le prochain budget du gouvernement Legault doit vraiment soutenir la population, consolider le financement à la mission des organismes et mettre un terme au financement par projet qui fragilise les groupes.»affirme Benoit Larocque, coordonnateur du ROCL.

Parallèlement, le ROCL a récemment amorcé la réalisation d’un projet Web-docu visant à documenter et exposer l’impact de la pandémie sur les organismes des Laurentides. «Depuis le début de la crise, les organismes sont là pour répondre aux besoins des populations, briser l’isolement, sensibiliser et expliquer les consignes de santé publique tout en s’assurant que les mesures mises en place ne laissent personne de côté. Les organismes sont ancrés dans leurs milieux et souvent les mieux placés pour répondre aux besoins des populations et pallier à l’absence ou l’insuffisance de réponses gouvernementales.» précisent Farah Wikarski et Judith Cayer, agentes de liaison au ROCL et responsables du projet.

«Notre société a besoin du communautaire pour faire face à la crise et réparer le filet social. Pour continuer dans cette voie, les organismes ont besoin d’un financement récurrent, un financement qui permet de miser sur la prévention, la défense des droits et l’aide adaptéeaux besoins réels des personnes. On espère que le prochain budget en tiendra compte.» conclu M. Larocque.

Le ROCL souligne la Semaine nationale de l’action communautaire autonome sous le thème « SOLIDARITÉS EN MARCHE… »

Saint-Jérôme, jeudi 16 octobre 2020 – Le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) et ses membres célèbreront la 18e Semaine nationale de l’action communautaire autonome (SNACA) du 19 au 25 octobre prochain. Cette dernière vise à souligner le travail exceptionnel des 4000 organismes d’action communautaire autonome au Québec, de leurs 60 000 travailleuses et travailleurs et des quelques 425 000 bénévoles qui y oeuvrent.

Sous le thème « Solidarités en marche… » la SNACA vise cette année à mettre de l’avant l’apport exceptionnel et la résilience de l’ensemble des organismes d’action communautaire autonome pendant la crise sanitaire. Les résultats d’un sondage exclusif réalisé par le RQ-ACA (Réseau québécois de l’action communautaire autonome) auprès de la population québécoise et portant sur le rôle des organismes communautaires durant la pandémie seront d’ailleurs dévoilés lundi le 19 octobre à 10h, lors d’une conférence de presse virtuelle qui sera transmis en direct sur la page Facebook du RQ-ACA. Tout au long de la semaine, diverses activités seront également organisées à travers le Québec, principalement en ligne, incluant des rencontres avec des député·e·s de tous les partis et le lancement de l’Observatoire de l’ACA, un vaste projet de recherche pour mesurer les impacts de la crise sanitaire sur les organismes communautaires.

Dans les Laurentides, le ROCL soulignera l’occasion par le lancement d’une capsule vidéo rappelant l’importance de la mobilisation collective le mardi 20 octobre à 10h00 sur sa page Facebook et interpellera les députés de la région pour leur rappeler l’importance d’être solidaire avec le communautaire. À l’instar des années précédentes, une cinquantaine d’organismes, dont le ROCL, fermeront leur porte le lundi 26 octobre pour souligner la Journée régionale de reconnaissance des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires autonomes (24 octobre). Depuis 2009, ce congé régional vise un double objectif soit celui d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs mais aussi de rendre visible leur travail.

La SNACA est également l’occasion de mettre de l’avant les demandes des organismes qui doivent composer depuis des années avec un sous-financement endémique. « Avec la pandémie, les organismes communautaires ont subi une pression supplémentaire importante alors qu’ils doivent combler les manques pour garantir un filet social aux personnes les plus vulnérables et cette pression engendre des besoins supplémentaires pour tous les organismes. » conclut Benoit Larocque, coordonnateur du ROCL.

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COMMUNIQUÉ : COVID 19 – Nouveau fonds d’urgence pour les organismes communautaires des Laurentides

Saint-Jérôme, 31 août 2020 – Le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) salue l’aide d’urgence gouvernementale de 70 M$ visant à compenser les pertes de revenus liées à la pandémie pour les organismes communautaires nationaux et régionaux.

« Cette enveloppe supplémentaire est la bienvenue alors que les organismes ne peuvent plus compter sur les revenus provenant de leurs activités d’autofinancement habituelles en raison des mesures sanitaires liées à la crise. » affirme d’emblée Benoit Larocque, coordonnateur du ROCL. « Nous ignorons cependant le montant exact qui sera attribué à la région des Laurentides. Nous espérons fortement que la distribution sera à la hauteur de l’ensemble des besoins et qu’elle sera équitable entre les régions et entre les organismes. » poursuit-il.

En effet, toutes les régions du Québec ont été touchées par la crise, à plus ou moins grande intensité, mais l’impact entraîné par la mise en place des mesures sanitaires concerne tout le monde. Ces mesures sanitaires empêchent notamment les organismes de mettre en place des activités d’autofinancement, peu importe le secteur dans lequel ils travaillent ou de leur région d’appartenance. Or, les organismes ne sont pas nécessairement égaux quand il s’agit de promouvoir leurs activités en vue de récolter des fonds auprès de la population. « Il ne faut pas se cacher que certaines problématiques suscitent davantage de sympathie que d’autres. Il est assurément important de soutenir les pertes financières liées à l’autofinancement mais il faut aussi soutenir équitablement tous les organismes affectés par les impacts des mesures sanitaires », précise quant à elle Stéphanie Gaussirand, présidente du ROCL. 

Par ailleurs, la reddition de compte préoccupe aussi le ROCL et ses membres. « Nous ne voulons pas revivre la même situation qu’avec le fonds d’urgence précédent où les organismes communautaires se sont vus imposer des exigences bureaucratiques démesurées pour des sommes souvent minimes. », poursuit Mme Gaussirand.

Le ROCL tient à rappeler que les organismes communautaires des Laurentides sont au front depuis le début de la pandémie notamment ceux qui répondent aux besoins de base des personnes les plus touchées par la crise (hébergement, itinérance, aide alimentaire, violence conjugale). Par contre, plusieurs autres vivent des pressions importantes par l’augmentation du nombre de demandes à leurs activités dans un contexte de diminution de main-d’œuvre tels que les organismes venant en aide aux personnes assistées sociales, ou encore les organismes en prévention du suicide ou en santé mentale. « Ce sont les personnes les plus vulnérables qui sont les plus touchées par la crise actuelle et les organismes communautaires sont en première ligne pour répondre devant la désorganisation et le manque de services du réseau public. Le gouvernement doit le reconnaître et soutenir adéquatement les organismes à la hauteur de leur importance pour la société. » conclut Mme Gaussirand.

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