Journée régionale 26 mars 2015, De l’inspiration à l’action

Bonjour à toutes et à tous!

Le conseil d’administration et la permanence du ROCL vous convient à une journée régionale tout à fait spéciale ayant pour thème :  De l’inspiration à l’action!

Date : Jeudi 26 mars 2015
Lieu : Les Fins Gourmets du Nord à Piedmont
Heure :  9 h à 16 h (inscription dès 8 h 30)
Coût : 20 $ par personne pour le dîner

Date limite d’inscription : Jeudi, 12 mars 2015

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Cette journée s’adresse à toutes personnes impliquées dans vos organismes (membres du C. A., participantEs, employéEs, bénévoles), amenez-y votre gang!

AU MENU
  • Chanson
  • Conférencier invité
  • Analyses partagées
  • Échanges et point de presse tout à fait original!

Voir les détails de la journée

Formulaire d’inscription 

Si ce n’est déjà fait, il n’est pas trop tard pour nous faire connaître votre point de vue en remplissant le sondage concernant votre niveau de mobilisation à partir du lien suivant AVANT LE 27 FÉVRIER : Sondage mobilisation 2015 

Au plaisir de vous y voir en grand nombre!

Impact des coupes 2 : deux organismes en santé mentale

Lors d’une deuxième prise de parole pour faire voir l’impact des coupes successives dans le réseau depuis plusieurs années sur les organismes communautaires des Laurentides, Nancy Ponton de l’Envolée et Lucie Arcand de l’Échelon ont parlé de situations vécues par leurs deux organismes en santé mentale lors de la réunion du C. A. de l’Agence SSS le 5 novembre 2014.

 

Après 20 ans de collaboration, l’Agence largue les organismes communautaires

Stéphanie + Sophie 5 nov 2014

Saint-Jérôme, 6 novembre 2014. Une quarantaine de personnes en provenance d’organismes communautaires membres du ROCL venues d’aussi loin que Ferme-Neuve et Nominingue étaient présentes pour demander à l’Agence de la santé et des services sociaux de reconduire le cadre régional d’application du programme de soutien aux organismes communautaires pour les cinq prochaines années. Plus de 70 organismes ont transmis au PDG et aux membres du  C. A. une lettre qui expliquait leur demande. Les organismes craignent la perte de l’outil de répartition des subventions dédiées à leur mission. En effet, ce document de l’Agence balise clairement les budgets de base nécessaires pour chaque type d’organisme autonome en santé et services sociaux. Un tel cadre existe depuis plus de 15 ans et a résisté aux changements de structures en 2003. « Alors que la plupart des organismes ne reçoivent encore qu’une portion des budgets de base reconnus par l’Agence, parfois 25%, parfois 75%, c’est très variable, la restructuration proposée par le ministre de la santé met en péril tout le travail accompli par la région. C’est pourquoi nous demandons à l’Agence de le reconduire dès maintenant et pour 5 ans! » a expliqué Stéphanie Gaussirand, présidente du ROCL, lors de la réunion du 5 novembre.

Refusé pour une question d’éthique

Or, le C. A. de l’Agence a refusé de reconduire cet outil. «Nous devons nous garder un devoir de réserve, c’est une question d’éthique pour les instances qui nous suivront» a justifié monsieur Jean Poitras, président. Rappelons que l’Agence est appelée à être fusionnée avec 11 autres établissements pour former une seule méga structure en avril 2015 dans la foulée du projet de loi 10 du ministre Barrette.

D’autres agences s’engagent auprès des organismes communautaires

Pour le ROCL, cette justification ne tient pas la route. « On ne comprend pas que l’Agence ne puisse assumer la pérennité d’un outil de qualité qui fait la fierté régionale. Des régions comme Lanaudière, Bas Saint-Laurent et Chaudière-Appalaches sont en train de négocier leurs propres cadres en s’inspirant notamment du modèle des Laurentides! En fait, l’Agence des Laurentides a le pouvoir et la latitude de protéger les principes convenus dans ce cadre, mais elle choisit plutôt de larguer les organismes. Nous nous demandons vraiment de quelle éthique parle monsieur Poitras pour justifier ce refus» se questionne Sophie Gilbert, porte-parole du regroupement, toujours en colère face aux explications boiteuses de l’Agence.

Une entente historique et respectueuse

Le cadre de financement des organismes communautaires existe depuis 1998, adopté par la Régie régionale de l’époque après 5 ans de négociations avec les organismes communautaires. Il assure une collaboration et une distribution équitable des budgets. « C’est plus qu’un outil administratif, le cadre garantit le respect de balises consensuelles. Comment serons gérés les 25 M$ de financement aux organismes sans cet outil ? Le saborder ouvre grand la porte à l’arbitraire et aux jeux de coulisses. Le maintenir est une question de saine gestion des fonds publics. » conclut Sophie Gilbert.

Les compressions en santé font mal aux organismes communautaires

CA et ND-SG

Saint-Jérôme, 25 septembre 2014. Afin de mettre en lumière les impacts très concrets des compressions budgétaires pour les organismes communautaires, le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) a interpellé le conseil d’administration de l’Agence de santé et de services sociaux. Malgré l’éventualité d’une abolition des agences, le ROCL a décidé de s’adresser au C. A. pour lui faire part de ses préoccupations. En effet, les mesures d’austérité font craindre le pire. « Nous sommes très inquiets d’entendre de nouvelles annonces de coupes généralisées. Ce que nous observons déjà, c’est une détérioration des conditions de vie et des services à la population. » explique Sophie Gilbert, porte-parole du ROCL.

Des situations dramatiques

Dans les Laurentides, le manque de ressources en services sociaux et de santé est bien connu et perdure depuis des années. Les organismes communautaires en vivent les conséquences quotidiennement. Ces derniers, sous-financés, peinent à boucler leurs budgets et voient arriver chez eux des personnes en crise ou en situation de grande détresse. Et leur nombre s’accroit de jour en jour. Plusieurs d’entre elles n’ont trouvé aucun recours ailleurs. Le témoignage troublant de Nathalie Demers, intervenante à l’Ami-E du quartier à Saint-Jérôme, illustre bien les multiples visages des laissés pour compte, ceux et celles qui ne cadrent pas dans les priorités de plus en plus pointues du réseau de la santé. «Une dame gravement malade qui fréquentait l’organisme a demandé de l’aide du CSSS. Elle avait de nombreux besoins, avait de la difficulté à s’alimenter. Au CSSS, on lui a dit qu’elle ne pouvait recevoir d’aide à domicile puisqu’elle marchait encore. Sa situation ne cadrait pas dans les critères. Et bien, on l’a retrouvé morte dans son appartement. » « Un homme est arrivé tôt un matin à l’Ami-E du quartier avec des idées suicidaires. Il venait de contacter le CSSS. On lui a demandé de se présenter à 13h30. Il était en panique. Ce monsieur ne pouvait pas être laissé à lui-même pendant toutes ces heures, il aurait pu se tuer. Nous nous sommes donc occupé de lui en attendant que le service d’urgence sociale prenne le relais l’après-midi. Le problème, c’est que nous ne sommes qu’une petite équipe. Ces situations sont trop grosses pour nous. Ça ne peut pas continuer comme ça, on s’épuise.» Et des exemples similaires, il y en a des dizaines. « Ce que nous voulons, au ROCL, c’est un système de santé et de services sociaux financé adéquatement, accessible et gratuit. Ainsi que du financement pour les organismes communautaires qui ont leur mission à accomplir mais qui ne peuvent se substituer au gouvernement.  Nous vous demandons de porter ce message au ministre de la santé M. Gaétan Barrette » ajoute Sophie Gilbert.

2- ND et SG

Les dossiers critiques identifiés par l’Agence des Laurentides

Pour terminer, l’Agence a été questionnée au sujet de priorités qui seront transmises au ministre de la Santé. À l’instar des autres régions du Québec, l’Agence a reçu pour mandat du MSSS d’identifier trois dossiers dits « critiques ». En Gaspésie, à titre d’exemple, ces priorités sont le financement des établissements publics et des organismes communautaires. Le ROCL souhaite connaître les dossiers incontournables qui seront mis de l’avant par l’Agence pour les Laurentides. « Nous sommes perplexes devant les changements annoncés, dans ce contexte de compressions nous nous demandons vraiment comment les services à la population seront préservés » s’inquiète Sophie Gilbert.

1-ND et SG